On savait que le cloud ne pesait pas très lourd dans les revenus d’Oracle. De passage à Paris,dans le cadre des Oracle Digital Transformation Day 2014, le nouveau co-PDG de l’éditeur (après le vrai-faux départ de Larry 

Ellison), Mark Hurd a rappelé que le cloud ne représentait que 4% du chiffre d’affaires, soit 475 millions de dollars.

Le dirigeant a toutefois affirmé que l’informatique dans les nuages prenait désormais de l’ampleur à Redwood. D’ailleurs le cloud on l’aime là-bas. il fait désormais partie du discours de Mark Hurd, qui l’évoque à chaque occasion.

Outre le SaaS, les atouts d’Oracle en matière de cloud sont essentiellement Java, Weblogic et Oracle Database, qui  » nous permettent de nous différencier de la concurrence dans le PaaS «  a fait savoir Mark Hurd.

La société devrait investir beaucoup d’argent dans ce domaine a encore promis le collègue de Safra Catz. Ces investissements devraient permettre de recruter des commerciaux et, surtout, de migrer les applications actuelles vers le nuage.

Se voulant pragmatique, Mark Hurd laisse aux clients le choix entre une migration totale de leurs applications Oracle et une approche mixte combinant cloud et installation sur site .
il écarte en revanche l’idée de proposer une foule de services d’infrastructures à travers des datacenters dédiés, laissant à Amazon, Microsoft et Google le soin de poursuivre leur guerre des prix.

Lors de son passage, Mark Hurd n’a en revanche pas évoqué – du moins à notre connaissance – la fermeture des 40 centres de support européens de la société, une information dévoilée par The Register. Selon nos confrères, seuls le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la Roumanie seraient épargnés.

Il s’agirait en fait de se séparer de 450 personnes en Europe et de transférer leurs postes dans les pays à bas coût. dont justement la Roumanie, ainsi que l’Inde et l’Egypte.

Si cette information se vérifie la France sera elle-aussi touchée.