Nutanix avoue avoir utilisé des logiciels sous licence de manière inappropriée pendant plusieurs années. Aussi, la société de San Jose doit-elle désormais déterminer avec un avocat le montant dû au fournisseur de ces logiciels et ne peut déclarer avec précision ses dépenses trimestrielles.

« Certains logiciels de l’un de nos fournisseurs destinés à des fins d’évaluation, ont été utilisés pour la validation, les tests d’interopérabilité et la preuve de concepts sur une période de plusieurs années », adéclaré hier le directeur financier de Nutanix, Rukmini Sivaraman, aux investisseur·se·s. « Pour cette raison, nous n’avons pas été en mesure de divulguer des informations sur les dépenses lors de l’appel et nous avons annoncé que nous nous attendons à ne pas pouvoir déposer notre 10-Q dans les délais ».

Nutanix a donc publié des chiffres partiels concernant ses résultats trimestriels : son chiffre d’affaires a augmenté de 18%, atteignant 486,5 millions de dollars contre 413,1 millions de dollars il y a un an. Les revenus récurrents annuels ont augmenté de 32% d’une année sur l’autre pour atteindre 1,38 milliard de dollars au cours du premier trimestre 2023.

Le CEO Rajiv Ramaswami (cf. photo) ajoute que Nutanix a réalisé de solides performances au cours du trimestre clos le 31 janvier dernier : « L’augmentation du chiffre d’affaires des abonnements a soutenu les performances de l’entreprise au cours du trimestre ». Il confirme également que Nutanix a notifié à la SEC, le gendarme américain de la bourse, qu’elle ne respecterait pas la date limite de dépôt de son rapport 10-Q.