Rubrik vient de recruter Bertrand Yansouni, chargé jusqu’en septembre dernier des ventes mondiales du channel et des partenariats stratégiques chez Google, en tant que vice-président Woldwide Channel. Il remplace à ce poste Randy Schirman qui s’occupera désormais uniquement des MSP, fonction qu’il assurait déjà en parallèle. Placé sous l’autorité de Mark Smith, vice-président exécutif Global Sales and Business Development, Bertrand Yansouni aura pour mission la direction et le développement du channel du spécialiste californien du cloud data management et de la protection des données.

Avant de rejoindre Google, ce diplômé de Standford était chargé des ventes des partenaires chez le spécialiste du big data Hadoop Cloudera. Il avait auparavant occupé des postes de responsable channel chez Riverbed et VMware.

« Depuis le premier jour, Rubrik développe une stratégie de mise sur le marché pilotée à 100% par le channel. Nous sommes heureux d’élargir nos capacités avec Bertrand, qui prendra la direction du channel tandis que Randy Schirman se concentrera exclusivement sur l’activité Managed Service Provider en rapide croissance », explique dans un communiqué Bipul Sinha, co-fondateur et CEO de Rubrik. « Les 25 ans d’expérience dans la construction d’écosystèmes de partenaires hautement performants de Bertrand est un sérieux atout pour Rubrik, nos partenaires et nos clients. »

Dans une interview accordée à CRN, Bertrand Yansouni annonce le lancement prochain de nouvelles initiatives. La première consiste à faire monter les partenaires de la licorne californienne en compétence. « Nous voulons que les partenaires gèrent plus de ventes en devenant experts en démonstrations, preuves de concept et direction des ventes. Nous avons une technologie fantastique et cela doit se savoir. » La seconde est le développement des équipes avant-vente, vente et marketing de la société afin d’appuyer le channel. Le nouveau vice president of Worldwide Channel envisage également d’améliorer le portail et les outils dédiés aux partenaires. « Nous ne voulons pas qu’il ne s’agisse plus uniquement d’outils qu’ils utilisent, mais d’outils que les partenaires adorent utiliser. »