Nokia vient d’annoncer qu’il allait délocaliser la fabrication de ses smartphones en Asie, ce qui entraîne la suppression d’ici la fin de l’année de 4.000 emplois en Finlande, en Hongrie et au Mexique.

 

Dans un communiqué, le Finlandais précise que ses sites de Komarom (Hongrie), Salo (Finlande) et Reynosa (Mexique) se cantonneront désormais à la personnalisation des smartphones destinés aux marchés européen et américain.

« En déplaçant nos chaînes d’assemblage vers l’Asie, nous visons à améliorer nos délais de mise sur le marché. En travaillant plus près de nos fournisseurs nous serons capables d’introduire plus rapidement des innovations sur le marché et d’être finalement plus compétitifs », explique dans le document, le vice-président en charge des marchés, Niklas Savander.

Il s’agit de la troisième coupe annoncée par la firme d’Espoo depuis avril dernier. A cette époque, son PDG Stephen Elop avait annoncé une première suppression de 4.000 emplois affectant essentiellement le Danemark, la Finlande et le Royaume-Uni. Il remettait ça en septembre en annonçant la fermeture de l’usine de Cluj et certaines réorganisations internes, le tout se soldant par la suppression de 3.500 postes supplémentaires.

En début de mois, Nokia Siemens Network avait également annoncé le départ de 4.100 salariés (2.900 en Allemagne et 1.200 en Finlande).