Le vice-président responsable des ventes de Nokia quitte la société. Un départ qui ressemble à une sanction alors que le Finlandais essuie une perte record de près d’un milliard d’euros.

 

Nokia poursuit sa chute, accréditant chaque jour un peu plus les rumeurs d’un rachat par son allié Microsoft. Alors que l’on s’attendait, après l’avertissement sur résultats du 10 avril, à une perte d’environ 554 millions d’euros, le fabricant finlandais vient d’annoncer une perte nette de 929 millions d’euros au premier trimestre et une perte opérationnelle de 1,34 milliard d’euros, contre un bénéfice opérationnel de 439 millions un an plus tôt.

Le chiffre d’affaires était de 7,35 milliards d’euros contre 10,4 milliards d’euros en 2011.

D’un point de vue géographique, les résultats se sont effondrés de 35% en Europe, de 34% en Amérique du Nord, de 32% au Moyen-Orient et Afrique, de 28% dans la zone Asie-Pacifique, de 3% en Amérique latine et de 70% en Chine.

Ces mauvais chiffres ont semble-t-il fait une nouvelle victime. La société annonce en effet le départ de Colin Giles, vice-président exécutif chargé des ventes et membre du comité de direction de la société. Basé en Chine, ce dernier quitte officiellement l’entreprise pour se rapprocher de sa famille. Il ne sera toutefois pas remplacé, les 5 responsables régionaux répondront directement à Niklas Savander, vice-président en charge des marchés.