Jamais deux sans trois ! Après Salesforce, qui a ouvert son centre en juin dernier, et après Amazon qui a annoncé l’ouverture du sien en 2017, c’est Microsoft qui fait savoir dans un communiqué qu’il va proposer Microsoft Azure, Office 365, et Dynamics 365 depuis plusieurs datacenters situés dans l’Hexagone.

« Ce nouveau cloud de Microsoft en France offrira les mêmes standards élevés de performance et de fiabilité de niveau entreprise que les clients attendent partout dans le monde, combinés à la localisation des données sur le sol français afin de faciliter la transformation numérique des entreprises et des organisations en France », explique dans le document Vahé Torossian, le fraîchement confirmé président de Microsoft France.

Cette annonce intervient quelques jours après la signature d’un partenariat entre l’éditeur et l’alliance Renault-Nissan dans le domaine de la voiture connectée, ceci pouvant déjà expliquer cela. Mais c’est surtout AWS que Microsoft a dans le viseur n’en doutons pas. La firme dirigée par Satya Nadella n’a en effet pas l’intention de laisser son rival tirer seul les bénéfices d’une implantation sur le sol français. Implantation qui permettra aux entreprises et surtout aux administrations françaises de collaborer avec l’éditeur tout en respectant la localisation de leurs données dans l’Hexagone. Cette politique a d’ailleurs déjà porté ses fruits outre-Manche.

Comme le rappellent nos confrères de TheRegister, Microsoft a ouvert le mois dernier trois datacenters situés respectivement à Londres, Cardiff et Durham. Aussitôt, le ministère britannique de la Défense a fait savoir qu’il allait désormais utiliser Microsoft Office 365 et les services cloud d’Azure pour ses besoins internes. D’autres administrations ont également indiqué qu’elles allaient prendre en considération les offres de Microsoft et d’Amazon à présent que ces deux entreprises avaient des centres de données au Royaume-Uni.

Aujourd’hui, Microsoft dispose de 100 datacenters dans 40 pays, notamment en Irlande, aux Pays-Bas et en Allemagne.

A présent, nous attendons avec curiosité une éventuelle réaction de Google.