Le cours de l’action de Microsoft baisse depuis le début de l’année, passant de 340 dollars environ en janvier dernier à 270 dollars actuellement. En conséquence, la firme de Redmond réduit ses recrutements au sein des équipes logicielles de ‘chat’ et de conférence Windows, Office et Teams. Elle évoque la hausse des prix, les problèmes de la chaîne d’approvisionnement et l’invasion de l’Ukraine.

Comme bien d’autres sociétés tech américaines cotées, telles qu’Amazon, Facebook/Meta, Twitter, Uber, Coinbase ou Salesforce, le géant de Redmond veut éviter d’effrayer les investisseur·se·s dans un contexte de chute des valeurs boursières : « Alors que Microsoft se prépare pour la nouvelle année fiscale (qui commence au 1er juillet), elle s’assure que les bonnes ressources sont alignées sur les bonnes opportunités », déclare l’entreprise dans un communiqué. « Microsoft continuera à augmenter ses effectifs au cours de l’année à venir et se concentrera davantage sur l’affectation de ces ressources. »

D’après l’agence de presse Bloomberg, toutes les nouvelles embauches doivent désormais être validées par le vice-président exécutif de Microsoft, Rajesh Jha, et son équipe de direction.

En début de mois, la firme a déclaré qu’elle allait doubler son budget pour augmenter les salaires de ses travailleur·se·s clés afin d’éviter une fuite des talents dans un contexte de « grande démission » aux Etats-Unis.