Les Apple Premium Resellers qui attendaient l’iPhone pour le 21 août en seront pour leurs frais. Dans le meilleur des cas ils l’auront mi septembre. Et ils n’ont pas été informés de leurs conditions commerciales.

 

Les Apple Premium Resellers (ex-Apple Centers) ne décolèrent pas. Longtemps empêchés de commercialiser l’iPhone, ils avaient eu l’assurance qu’ils pourraient le vendre officiellement à partir de 21 août (quand la plupart de leurs homologues européens l’ont depuis début juillet). La plupart avaient signé un contrat en bonne et due forme avec Apple au début du mois d’août.

Mais ce ne sera encore pas pour cette fois ! De manière officieuse, le grossiste Coriolis Télécom, chargé de leur approvisionnement, les a informés qu’il ne pourrait pas honorer leurs commandes faute de stocks. Certes, après plusieurs semaines de rupture totale durant l’été, l’iPhone recommence à être approvisionné depuis quelques jours. Mais priorité est donnée aux points de vente Orange.

Les réseaux qui ont obtenu durant l’été leur accréditation d’Apple (seul décisionnaire pour la distribution de l’iPhone), c’est-à-dire les Apple Premium Resellers (APR) mais également, semble-t-il, d’autres enseignes telles que Phonehouse, attendront. Les rumeurs font désormais état d’une disponibilité autour de la troisième semaine de septembre.

Le plus étonnant, c’est que malgré des contrats, comme toujours avec Apple, ultra contraignants et restrictifs, aucune information n’a été fournie aux APR sur les conditions commerciales dont ils bénéficieront ni sur le matériel de démonstration qu’ils sont supposés mettre en place. Sur ce dernier point, les mauvaises langues observent que quasiment aucun des points de vente qui commercialisent déjà l’iPhone, n’observe les préconnisations d’Apple. Il y aurait-il deux poids, deux mesures ?

Autre lièvre soulevé par un revendeur Apple, les contrats sont tournés de telle façon qu’il sera impossible pour les APR qui voudraient développer une activité téléphonie mobile, de commercialiser d’autres marques que Apple. Comme si le constructeur craignait que ses revendeurs puissent s’apercevoir qu’il est possible de faire de la marge avec autre chose que ses produits !