Avec des ventes en hausse de 19% au premier trimestre 2013, à savoir un chiffre d’affaires de 10,26 Md$ contre 8,64 Md$ l’an dernier même période, l’apport de Brightpoint et de Aptec Holdings inclus (soit respectivement 1,1 Md$ et 75 M$), Ingram Micro réalise un bénéfice brut de 585,3 M$ contre 467,6 M$ l’an dernier.
Pour autant, la pression sur les prix sur laquelle ont tendance à miser certains concurrents amène le pdg Alain Monie à reconnaître un effritement certain de la marge brute.
De fait, le résultat opérationnel se chiffre à 90,8 M$ (69,2 M€) au premier trimestre 2013, en baisse de 12,7% par rapport à l’an dernier. Le résultat net marque un recul de 44% à 49,8 M$ (38 M€).
La pression sur les résultats est accentuée par la transition du marché vers la vente de produits à marge moindre, à savoir les tablettes et les smartphones. Pour le pdg, cette transition ouvre néanmoins sur des perspectives de croissance intéressantes pour l’ensemble de l’écosystème, depuis les OEM jusqu’aux VAR’s, y compris pour une amélioration de la marge, du fait des services associés aux ventes de ces produits. Comme tend à le prouver d’ores et déjà, selon lui, l’impact de l’acquisition (finalisée en juillet dernier) du distributeur spécialiste de la mobilité BrightPoint.
Le marché européen reste notoirement plat, avec des ventes chiffrées à 2,7 Md$, contrairement à celui des deux amériques (+7% en Amérique du Nord, à 3,9 Md$, 461 Mn$ en Amérique latine) ainsi que celui de la zone Asie-Pacifique (2,2 Md$).