Alors que la liste des entreprises affectées (même sans dégâts apparents) par l’attaque visant SolarWinds s’allonge, HPE ne souhaite pas voir son nom ajouté à ceux, notamment, de FireEye, Microsoft, VMware, Cisco, Intel ou encore Nvidia.

« À ce stade, nous n’avons aucune preuve suggérant que HPE a été impacté par cette campagne ou que des données HPE ou client ont été exposées », a tenu à faire savoir un porte-parole de la société dans un e-mail adressé à CRN. « Nous traitons le problème sérieusement et prenons les mesures proactives recommandées par SolarWinds pour atténuer tout risque connu pour HPE ou nos clients. » Les serveurs HPE sont utilisés par certaines des principales agences gouvernementales rappellent nos confrères.

La fonction Silicon Root of Trust, qui vise à empêcher l’exécution d’un code de micrologiciel compromis serait à l’origine de cette absence d’impact a expliqué à CRN un important partenaire américain du fabricant. « À ma connaissance, aucun de mes clients n’a été touché. La question est de savoir si cela incite davantage de clients à examiner les avantages de l’achat de serveurs HPE avec Silicon Root of Trust. Nous allons le découvrir », a-t-il ajouté.

La fonction fait désormais partie intégrante des serveurs HPE Gen10, Synergy, Apollo, Edgeline et Proliant.