Les opérateurs télécoms français ont continué de bien performer au second trimestre avec des revenus de 9 milliards d’euros selon les chiffres de l’Arcep, le régulateur du secteur. Cela représente une hausse de 1,7% comparé au même trimestre un an plus tôt. Après une décennie de recul jusqu’à 2020, ils confirment depuis, trimestre après trimestre, qu’ils repartent de l’avant.
Leur croissance est portée majoritairement par les services mobiles, qui progressent de 4,9% à 3,6 Mds€. 81,6 millions de cartes SIM étaient en service au 30 juin dont 74,1 millions de forfaits (+ 2,5 millions en un an sur ce trimestre). La 5G commence véritablement à progresser avec 5,1 millions d’utilisateurs contre moins d’un million un an plus tôt. Cela représente 6% du nombre des cartes SIM en service. Les revenus sont portés dans une moindre mesure par la progression des ventes de terminaux mobiles, en hausse de 3% à 740 M€.
Les services fixes sont en revanche en léger recul de 0,2% à 4,1 Mds€. Après deux années de hausse, cette stabilisation s’explique selon l’Arcep par un ralentissement de la croissance des abonnements internet à haut et très haut débit (+2,6% contre +3,4 un an plus tôt) et du montant de la facture moyenne (33,2 euros HT par mois ce trimestre, soit + 10 cts sur un an).
Autre évolution symbolique relevée par l’Arcep, le nombre d’abonnements actifs en fibre optique de bout en bout est devenue pour la première fois majoritaire en France (51%). Sur les 32 millions de locaux raccordables au FttH, 16,3 millions disposent effectivement d’un abonnement activé, contre 11,1 millions avec un abonnement à haut débit sur les réseaux DSL.