Apple a soif de plus d’indépendance vis à vis des opérateurs. Selon des rumeurs venues des Etats-Unis, le constructeur de l’iPhone se serait mis en tête d’intégrer à ses terminaux ses propres cartes SIM.
L’idée serait de livrer les futurs iPhone avec une fonction SIM intégrée au terminal en permettant une post-personnalisation de la SIM lors de l’activation du téléphone (les paramètres opérateurs et le lien entre l’ID de la SIM et le n° de téléphone s’effectuerait pendant cette phase). Cette technologie de post-personnalisation, qui proviendrait de travaux menés en commun avec Gemalto, présenterait l’avantage pour les utilisateurs de simplifier l’activation du téléphone (plus de SIM à insérer et à activer préalablement auprès de l’opérateur) mais aussi de faciliter les changements d’opérateurs.
Il suffirait en effet pour changer d’opérateur de lancer l’application appropriée sur le téléphone, application capable de lancer un nouveau processus de post-personnalisation qui viendrait alors reflasher la partie opérateur existante de la SIM Apple/Gemalto par celle du nouvel opérateur. Dans la pratique une telle intégration pourrait aussi bouleverser les circuits de vente puisque n’importe qui pourrait vendre un iPhone, sans se préoccuper de l’opérateur choisi par le client. Elle pourrait aussi ouvrir de nouvelles façon de vendre les packages terminaux + abonnement (on peut par exemple imaginer que le client achète un téléphone en rayon et choisisse son forfait et son opérateur via une application Apple sur le téléphone).
L’idée de permettre la post-personnalisation des SIM n’est pas nouvelle chez Gemalto et si l’on en croit les informations de GigaOM, la solution sur laquelle travaille Apple s’appuierait non seulement sur une SIM évoluée mais aussi sur les services hébergés de Gemalto. Le spécialiste français de la sécurité numérique propose en effet une solution de post-personnalisation de SIM dans son offre Allynis, solution sur laquelle Apple pourrait s’appuyer si jamais le projet venait à se concrétiser.
Rappelons que le même Gemalto fait aussi l’actualité car il est en conflit ouvert avec Google, grand concurrent d’Apple sur les plates-formes mobiles. Dans une plainte déposée récemment aux Etats-Unis, le groupe français accuse Google de violer des brevets qu’il détient sur des technologies développées dans son centre de R&D texan au sein d’Android, de la machine virtuelle Dalvik et des outils de développement associés.
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