Durant la seule année 2012, Kaspersky Lab aurait découvert un plus grand nombre de malwares mobiles qu’au cours des sept dernières années. A l’heure actuelle, l’éditeur dénombre 553 familles de ces malwares et quelque 70.000 variantes. Il estime que 99,9% de ces applications malveillantes ciblent Android.

Si l’on en croit l’étude « Développement des menaces informatiques au premier trimestre 2013 » publiée par l’éditeur, les installations frauduleuses de chevaux de Troie sur les smartphones représentent à elles seules 63,6% des attaques sur ces terminaux. Elles ont pour but de soutirer un maximum d’argent, notamment à travers les SMS surtaxés, aux utilisateurs ou de soustraire des informations confidentielles au profit d’organisations criminelles.

Les chevaux de Troie ne sont donc plus réservés aux ordinateurs. Plus grave encore, ils se présenteraient quelquefois sous les traits d’applications utiles et inoffensives, parfois même sous la forme de nouvelles versions de logiciels populaires (Skype, Angry Birds…).

Parmi les remèdes proposés par Kaspersky figure notamment l’installation de listes noires et blanches qui, respectivement bloquent ou autorisent les appels et les SMS de certains contacts.