Le CEO de Cisco, John Chambers, qui a franchi l’an dernier le cap des 65 ans, est un des plus vieux dirigeants de sa génération à diriger une grande entreprise de l’IT. Cela n’empêche pas le bonhomme

d’être ambitieux.  » Nos résultats du deuxième trimestre reflètent notre progrès continuel dans notre volonté de faire de Cisco la première société mondiale de l’IT « , a-t-il déclaré.
Il est vrai qu’il a toutes les raisons d’être satisfait.
Au cours du trimestre, le chiffre d’affaires a grimpé de 7% à 11,9 milliards de dollars, malgré ce qu’il appelle  » un environnement économique volatile « .  » C’est le meilleur équilibre de croissance depuis 12 trimestres à travers la majorité de nos régions clés, de nos catégories de produits et de nos segments de clientèle « , a-t-il ajouté.

L’Amérique du Nord affiche ainsi +7%, l’Amérique Latine +12%, la région EMEA +7% (dont 17% pour le seul Royaume-Uni). Seule la région Asie/Pacfique, entraînée par la Chine (-19%) affiche un recul de 3% malgré la bonne performance de l’Inde (+11%).

Côté produits, la branche Datacenter, dopée par UCS voit ses revenus augmenter de 40%, le routage NGS progresse de 2%, le sans fil bondit de 18%, et les solutions de sécurité grimpent de 6%. Seuls, la vidéo (avec -19%) et les routeurs font mauvaise figure.
A noter tout particulièrement, la bonne santé du cloud et de l’internet des objets.

Les services gagnent quant à eux 5% de CA.

Le chiffre d’affaires est une chose, le bénéfice net en est une autre. Celui-ci a fait un sérieux bond en gagnant 67,7%, passant de 1,4 millions de dollars il y a un an à 2,4 milliards de dollars. Il a notamment profité du désinvestissement dans VCE, soit une économie de 126 millions de dollars et des acquisitions de l’équipementier.
Hors ces acquisitions et d’autres éléments, la hausse du bénéfice net est de 8,9 %.

Au cours du trimestre, l’équipementier a par ailleurs généré 2,9 milliards de dollars de cash opérationnel et versé 2,2 milliards de dollars aux actionnaires.