Au début du mois, l’Information Technology & Innovation Foundation (ITIF) américaine estimait que les répercussions du programme PRISM de la NSA coûteraient jusqu’à 35 milliards de dollars à l’industrie du cloud américaine d’ici 2016.

James Staten du cabinet Forrester estime ce montant nettement sous–évalué et penche plutôt pour une perte de revenus d’environ 180 milliards de dollars pour l’ensemble du secteur (à l’échelle mondiale cette fois) à cette échéance.

Selon lui, l’ITIF n’a pas pris en compte deux éléments qui changent radicalement la donne. Tout d’abord, les clients étrangers ne seraient pas les seuls à se méfier d’un hébergement de leurs données aux Etats-Unis. Les clients américains se passeraient eux-aussi des services des services providers US pour leur opérations internationales, ce qui représenterait un manque à gagner de 20% pour ces fournisseurs.

Ensuite, les hébergeurs non-américains pourraient également perdre jusqu’à 20% de leurs revenus suite à la perte de confiance envers le secteur.

Perte de confiance accrue depuis la découverte de la mise en place par d’autres gouvernements de mesures de surveillance comparables à celles de la NSA.