Marc Tremblay à claqué la porte du constructeur pour rejoindre Microsoft. Un départ qui ne serait pas lié à la rupture des négociations avec IBM. Celles-ci pourraient d’ailleurs reprendre avec la bénédiction de certains partenaires.

 

Décidément rien ne va plus chez Sun. Marc Tremblay l’architecte des processeurs Sparc rejoint Microsoft pour prendre la tête du département Strategic Software/Silicon Architectures. Il sera remplacé par son adjoint Rick Hetherington.

 

Après les départs de David Yen, Marten Mickos et d’Andy Bechtolsheim (qui assure toutefois une activité de « consultant » pour la firme de Santa Clara), c’est la quatrième tête pensante de la société qui s’en va en un an. Cette séparation serait liée au retard pris par Rock, le processeur 16 cores qui devait équiper les serveurs de la marque dès 2008 et dont la sortie est à nouveau repoussée jusqu’à l’automne. Cette démission s’ajoute cependant au malaise qui règne au sein de l’entreprise depuis la rupture des négociations avec IBM.

 

Une rupture qui n’est peut-être pas aussi définitive qu’on le dit, tant les autres issues semblent hasardeuses. D’aucun croient toujours à un rapprochement avec HP malgré les dénégations de ce dernier, ce qui laisse perplexe cet intégrateur francilien, partenaire de Sun et d’IBM.
« Je pense que cela va se faire avec IBM car c’est la meilleure solution. Il y a plus de convergence entre Aix et Solaris qu’entre HP-UX et Solaris. »


Selon lui, les clients de Sun auraient tout à gagner à un rapprochement avec Big Blue. « La convergence deux plate-formes des deux constructeurs apporte de la sécurité. Cela ne mettrait pas Sparc en péril. De son côté, la base installée STK serait mieux dans les mains d’IBM. » En attendant, et ce malgré un léger rebond hier à la bourse de New York, l’action Sun se débat toujours dans le fond du panier.