Michael Abbott, le responsable de la division logiciels du constructeur de smartphones, a donné sa démission. Il quittera l’entreprise la semaine prochaine. Palm n’arrive pas à se trouver un avenir.

C’est sans doute le début de la fin. Après avoir renoncé à produire des PDA depuis 5 ans, Palm ne rencontre pas le succès escompté avec ses gammes de smartphones Pre et Pixi. Seulement 408 000 de ces derniers ont été vendus au cours du dernier trimestre, ce qui ne représente qu’environ 5 % des ventes d’iPhone. Palm enregistre ainsi une perte de 29 % comparées à ses ventes du même trimestre de l’année dernière.

Palm n’a pas su négocier à temps le virage PDA-téléphone et s’est fait distancer par Microsoft et son Windows Mobile. Le constructeur a parié sur son système d’exploitation Palm OS, devenu WebOS, espérant devenir un nouveau Symbian. Les terminaux Pre et Pixi, avec lesquels il espérait se refaire une santé après la fin de ses Palm, flanchent aussi.

Il faut dire que la concurrence est rude. L’iPhone d’Apple remporte tous les suffrages de la clientèle tandis qu’Androïd de Google monte en charge. Ce dernier, d’après l’étude de ComScore bénéficierait de 4,3 % de part de marché contre 2,1 pour WebOS. Ce dernier, qui bénéficie d’une expertise technologique très aboutie, expérience Palm oblige, s’est vu oublié. Les techniques marketing de Microsoft et d’Apple ont porté leurs fruits. A être trop techno, Palm a oublié les réalités du marché.