Le SDDC (software defined datacenter) ou centre de données virtualisé – qui consiste à virtualiser le réseau, le stockage, et les serveurs – devrait connaître une progression moyenne annuelle de 68,7% au cours des cinq prochaines années selon The VarGuy, qui se base sur une étude de MarketsAndMarkets. On passerait ainsi d’un chiffre d’affaires global de 396,1 millions de dollars en 2013 à 5,41 milliards de dollars en 2018.

Une plus grande souplesse, la réduction des coûts d’investissement et d’exploitation, la simplification des opérations, l’accélération des cycles de développement et du déploiement des ressources figurent parmi  les principaux avantages de cette technologie qui, selon l’étude, devrait séduire aussi bien les grandes entreprises que les start-ups.

A la suite de VMware, éditeurs et spécialistes de la virtualisation (Citrix, Microsoft, Red Hat…), équipementiers et constructeurs (Cisco, Juniper, Alcatel-Lucent, Brocade, HP, Dell…) essayent de se positionner sur ce marché prometteur, souvent à coups de rachats (Nicira et Virsto par VMware, NetScaler par Citrix, Vyatta par Brocade…).

Le grand absent des réflexions est, comme le fait remarquer The VarGuy, le monde de la distribution. «  On ne voit pas clairement comment les partenaires du channel peuvent s’immiscer dans les nouvelles plateformes de gestion logicielles et le matériel sous-jacent « , s’interrogent nos confrères. La question reste entière.