Kyndryl voit le bout du tunnel. Sur son quatrième trimestre fiscal clos fin mars, le spécialiste des services d’infrastructure a enregistré un chiffre d’affaires de 3,8 Md$, en baisse de 1% sur un an en données publiées mais en hausse de 1,3% à taux de change constant ! La baisse était continue depuis la scission il y a trois ans avec IBM et encore de 5% au précédent trimestre. Le redressement se confirme aussi au niveau de la rentabilité avec un bénéfice net de 68 M$ contre une perte de 45 M$ un an plus tôt.

« Outre le retour à la croissance du chiffre d’affaires à taux de change constant au quatrième trimestre, nous avons étendu nos capacités dans le cloud, la modernisation, les applications, l’IA et la sécurité, et nous avons encore davantage différencié nos services grâce à [la plateforme d’exploitation] Kyndryl Bridge », s’est réjoui le PDG du groupe Martin Schroeter (photo).

Sur l’ensemble de l’exercice 2025, le chiffre d’affaires s’établit à 15,1 Md$, en baisse de 6% en données publiées et de 4% à taux de change constant. Le bénéfice net s’élève à 252 M$ contre une perte de 340 M$ sur l’exercice 2024, marquant le premier exercice de retour à la profitabilité depuis la scission.

Les signatures sur l’exercice ont atteint un niveau record de 18,2 Md$, après un bond de 46% par rapport à l’exercice précédent. Les revenus liés aux alliances avec les hyperscalers ont doublé à 1,2 Md$, dépassant de 200 M$ les objectifs fixés. Les revenus de l’activité de conseil Kyndryl Consult ont pour leur part progresser de 37%.

Pour l’exercice 2026, l’entreprise prévoit une croissance positive à taux de change constant et un bénéfice avant impôt ajusté d’au moins 725 millions de dollars, soit une augmentation d’au moins 243 millions de dollars en glissement annuel.

Après ces résultats encourageants, l’action Kyndryl a progressé de plus de 10% au lendemain de la publication et affiche désormais une hausse de 16% depuis le début de l’année.