IBM a lancé l’offre Watson for Cyber Security en version bêta auprès de 40 clients du Fortune 500 de différents secteurs comme la finance, le transport, l’énergie, l’automobile. La firme d’Armonk espère ainsi affiner les capacités de Watson en cybersécurité avec des pilotes basés sur des cas du monde réel.

Ces 40 clients utilisent Watson dans leur propre environnement de sécurité afin d’ajouter du contexte à leurs données de cybersécurité. Il s’agit par exemple de déterminer si une attaque est liée ou non à un logiciel malveillant ou à une campagne d’attaques connue. Dans ce cas, Watson devrait apporter entre autres, les informations sur le logiciel malveillant utilisé, les vulnérabilités exploitées, l’étendue des menaces. Le système cognitif sera par ailleurs utilisé pour identifier les comportements suspects. Watson élargira le contexte étudié pour les activités des utilisateurs permettant d’être plus précis pour déterminer si une activité est malveillante ou non.

« Les clients en sont aux prémices de l’implémentation des technologies cognitives », explique dans un communiqué  Sandy Bird, Chief Technology Officer d’IBM Security. « Nos études laissent penser que cette adoption va tripler en volume durant les trois prochaines années, avec des outils comme Watson for Cybersecurity qui vont s’affiner et se généraliser dans les SOCs (security operations centers). Actuellement, seulement 7% des organisations déclarent utiliser des solutions cognitives. »

IBM Institute for Business Value a interrogé récemment plus de 700 professionnels de la sécurité pour évaluer les perspectives sur les défis, les bénéfices et les opportunités des technologies cognitives pour la sécurité. Presque 60% des sondés sont convaincus que les technologies cognitives seront rapidement assez matures pour diminuer significativement les cyber-attaques dans un futur proche et 21% déclarent qu’ils vont en mettre une en œuvre dans les 2 à 3 ans qui viennent, soit un triplement de l’adoption.

 

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