En collaboration avec l’éditeur américain Virtual Bridge, IBM lance le Linux Virtual Desktop, pour abaisser le coût de possession de sa solution et prolonger la vie des PC vieillissants ou légers.

 

Produit : Le Linux Virtual Desktop d’IBM est la première solution destinée à créer un poste de travail Linux utilisable par tout type de clients (légers comme Wyse, PC d’entrée de gamme ou des Netbooks). Cet environnement virtuel Linux est exécuté par un protocole depuis un serveur. Sur le poste de travail, un petit client logiciel permet de transporter les flux du serveur.

Cet environnement s’adresse à toutes les entreprises qui souhaitent diminuer le coût de possession des postes de travail, « en particulier dans un environnement où les postes de travail qui devraient bénéficier d’un environnement léger, sont confrontés à des OS lourds et chers, notamment ceux de Microsoft », note Philippe Bournhonesque, directeur de la stratégie software France d’IBM.


Ce qui change
: Le Linux Virtual Desktop s’insère comme la première brique d’une solution globale, avec Ubuntu et Verde (un équivalent open source de Citrix). Lotus Symphony (comme suite bureautique gratuite) est également associé à cette solution. La suite Lotus peut, par la suite, également être intégrée dans la solution pour disposer d’un environnement bureautique, collaboratif, etc. La solution a été créée en partenariat avec la société Virtual Bridge, qui dispose de huit ans d’expérience dans les solutions similaires, notamment avec VERDE (Virtual Enterprise Remote Desktop Environment)


Caractéristiques
: Cette solution n’est liée à aucun fabricant de matériels serveurs x86 du marché. Elle est configurée pour accepter des centaines de milliers de clients, simplement en ajoutant des serveurs (blades ou autres).

Tous les postes de travail s’exécutent dans le datacenter sur une ferme de serveurs. Le Linux Virtual Desktop, qui repose sur la distribution Ubuntu, permet ainsi de disposer de configuration de postes prédéfinis. L’environnement reste le même. La création, la sauvegarde et la maintenance des postes de travail par les équipes informatiques s’en trouvent facilitées. « Nul besoin alors de se déplacer sur les postes », commente Philippe Bournhonesque.


Pré-requis
: Il faut que l’entreprise dispose de serveurs x86, de NAS et des annuaires. Il faut ensuite former les utilisateurs à quitter un environnement Windows pour le monde Linux Ubuntu. Tous les PC sont compatibles, ce qui permet de prolonger du matériel ancien ou de se procurer des terminaux plus légers.


Marché
: « Sur les clients légers, nous sommes confrontés à HP, Citrix, et de temps en temps Microsoft. En revanche, à ma connaissance, il n’existe personne qui ne fasse que du desktop Linux. Notre solution peut intéresser les services financiers qui souhaitent posséder un poste sécurisé et les administrations, friandes d’open source », analyse Philippe Bournhonesque.

Channel : Décision pour la France de recruter des partenaires courant janvier 2009.


Distribution
: Décision pour la France courant janvier 2009. « Nos distributeurs traditionnels devraient cependant être intéressés par cette offre. Il faudra aussi les former », précise Philippe Bournhonesque.

Prix : De 0 à 49 dollars pour la licence Ubuntu et/ou VERDE aux Etats-Unis. Le prix français n’est pas encore arrêté.

Disponibilité : en France, courant janvier 2009. Déjà disponible aux Etats-Unis.