HP France devrait échapper au réajustement du plan social du groupe annoncé par Meg Whitman. Rappelons que cette dernière avait avancé le chiffre d’environ 34.000 départs (dont 7.000 en Europe) au lieu des 29.000 prévus en 2012.

Une centaine de postes de la filiale française ferait toutefois l’objet d’une transformation en raison de l’abandon de certaines activités a expliqué le patron d’HP France, Gérald Karsenti au cours de la conférence de presse inaugurant l’année 2014. Une partie de ces postes pourrait toutefois faire l’objet de départs volontaires.

Si la filiale française échappe au couperet c’est en raison de sa bonne santé. Meg Whitman l’a en effet classée parmi les 5 pays les plus solides. Un classement fondé sur l’évolution du chiffre d’affaires, la marge et la part de marché.

La filiale se distingue également par son poids dans le cloud computing. Selon le PDG d’HP France, le constructeur réaliserait 70% des clouds mis en oeuvre par les entreprises (grands comptes comme Air France et EDF et fournisseurs de services comme Cheops, Numergy ou Antemeta) dans l’Hexagone. Sur la quarantaine de projets démarrés, HP s’en serait arrogé 32. En ce moment une centaine de nouveaux dossiers seraient ouverts ainsi que l’a précisé le responsable de l’activité Cloud Jean-Marc Defaux, qui compte s’appuyer sur les partenaires pour mener ces projets à bien.

Les deux opportunités de chiffre d’affaires que constituent le Cloud et le Big Data figurent d’ailleurs en bonne place dans le plan Challenge 2017 nouvellement inauguré. Un plan où l’on trouve également la mobilité et la sécurité.