Helpline se targue désormais de pouvoir porter la durée de vie des équipements informatiques de ses clients à 5 ou 6 ans, voire plus, contre 3 à 4 ans habituellement. Et ceci sans altération de leurs performances. Une promesse qui repose sur un ensemble de nouveaux services que le spécialiste du support utilisateur a officiellement lancés mi-2024 visant à remettre à niveau (ou à neuf) les postes vieillissants, cassés ou en panne pour éviter qu’ils ne soient définitivement décommissionnés.
Regroupés au sein d’une offre baptisée « Green IT », ces services vont du tri et de l’analyse des postes pour évaluer leur réparabilité, au prélèvement des pièces détachées sur les postes jugés irréparables. La réparation et la remise à neuf sont sous-traités à un partenaire (non dévoilé) spécialisé dans la maintenance et le reconditionnement de postes de travail et de smartphones. Son statut de mainteneur agréé pour plusieurs marques, notamment HP et Dell, lui permet de s’approvisionner en pièces détachées et d’être compétitifs en termes de coûts.
Un budget de remise à niveau/à neuf est alloué pour chaque poste. Si le montant des réparations dépasse ce budget, le poste n’est pas réparé. Le budget alloué inclut généralement le remplacement des batteries. Il est déterminé en fonction du niveau de finition attendu par les clients et de l’équilibre financier recherché.
Deux clients ont été sollicités pour tester cette offre à partir l’été 2024 sur quelques centaines de postes de leur parc. Il en ressort qu’en moyenne, elle permet de reconditionner et de remettre en circulation 75 % des postes pris en charge, expose Gaël Le Cleach, directeur des opérations chez Helpline, porteur de l’offre Green IT (photo). Le reste est donné à des associations (10%) ou passé en filière DEEE (15%). Le budget alloué aux réparations des postes de travail se situe entre 200 et 300 euros par poste.
Helpline, qui gère environ 700.000 postes de travail, a une capacité de reconditionnement d’environ 20.000 postes par an via son partenaire. Mais celui-ci prévoit augmenter sa capacité cette année pour répondre à une demande croissante. À noter que cette activité de reconditionnement est réalisée sur le territoire français – à Grenoble –, ce qui réduit son empreinte carbone par rapport aux nombreux acteurs opérant depuis l’étranger.