IPO prudente mais réussie pour Pivotal. Vendredi dernier les 37 millions d’actions de type A proposées à la vente sous le symbole « PVTL » ont été intégralement souscrites au prix d’introduction de 15 dollars, ce qui correspond au milieu de la fourchette prévue (14 à 16 dollars). Pivotal émettait les premières 33.117.000 actions tandis que son actionnaire General Electric en proposait quant à lui 3.883.000 à la vente (ce qui représente approximativement 20% des parts de Pivotal détenues par le conglomérat). L’opération a donc rapporté 555 millions de dollars, dont 496,755 millions de dollars pour l’éditeur de la plateforme Cloud Foundry et 58,245 millions de dollars pour General Electric.

« Depuis la fondation de Pivotal, nous avons travaillé dans un but ambitieux : transformer la manière dont le monde construit des logiciels. Aujourd’hui nous franchissons une étape importante de ce voyage. Arriver jusqu’ici a été pour nous à la fois excitant et challenging, et nous n’aurions pas pu le faire sans nos clients, nos partenaires et nos employés », a déclaré à cette occasion Rob Mee, directeur général et co-fondateur de Pivotal  en faisant tinter la « First Trade Bell » du New York Stock Exchange. « Pivotal est convaincu que les entreprises de toutes les industries ont besoin d’évoluer à la même vitesse que les startups pour survivre dans un monde où l’innovation logicielle s’avère de plus en plus importante. Nous avons le privilège de travailler avec les plus grandes entreprises au monde et de les aider à transformer la manière dont elles tirent parti des nouvelles technologies. À leur tour, ces entreprises développent des logiciels et des applications pour améliorer le quotidien de leurs clients — et changer le monde. »

A la fermeture de Wall Street vendredi soir, le titre gagnait 4,87% à 15,73 dollars.

Les souscripteurs ont désormais un délai de 30 jours pour acheter jusqu’à 5,55 millions d’actions supplémentaires.

Dell Technologies conserve directement et indirectement via VMware le contrôle de Pivotal. A l’issue de l’opération, le constructeur texan disposera en effet de 70,1% des actions ordinaires de l’éditeur et de 95,9% des droits de vote.