Le spécialiste de la signature électronique DocuSign cherche un acquéreur. Il s’est entouré de conseillers pour explorer une vente, qui pourrait être l’une des plus importantes acquisitions par emprunt du moment, a rapporté le Wall Street Journal vendredi, citant des personnes proches du dossier.  La rumeur a fait bondir l’action de 12% à la clôture vendredi portant la capitalisation à plus de 11 milliards de dollars.

Le rapport n’avance pas de noms de repreneurs, qui pourraient être aussi bien des sociétés technologiques que de capital-investissement. Il précise que les pourparlers sont encore préliminaires sans garantie qu’ils débouchent sur un accord. La société a décliné les demandes de commentaires.

Après une formidable accélération pendant la pandémie (49% de croissance sur l’exercice 2021), la croissance de Docusign a progressivement ralenti. Elle n’était plus que de 19% sur l’exercice 2023. La semaine dernière, la société a publié un chiffre d’affaires de 700 millions de dollars pour son troisième trimestre clos fin octobre, en hausse de 9% et annoncé viser 2,7 milliards de revenus pour l’exercice 2024 qui se terminera fin janvier

Pour trouver un nouvel élan, Docusign cherche à développer les partenariats pour mieux intégrer sa solution, par exemple dernièrement avec Microsoft et sa plateforme low-code de création de sites web Power Pages, ou encore avec l’intégration de la signature dans WhatsApp. Elle diversifie aussi son portefeuille avec une plateforme de gestion du cycle de vie des contrats (CLM).

« Nous en sommes aux premières étapes de notre parcours visant à aller au-delà de la signature électronique et à nous lancer dans la gestion des accords », a déclaré aux analystes Allan Thygesen, le nouveau PDG venu de Google et qui a succédé à Dan Springer l’an dernier.