Dell devrait poursuivre ses bonnes relations avec Citrix en matière de virtualisation du poste de travail. Et ce malgré le rachat de Quest, qui possède une offre concurrente.

Dell va-t-il prendre de la distance avec Citrix en matière de poste de travail, après le rachat de Quest, se demandent nos confrères de SearchIT, qui relèvent que Quest dispose de sa propre offre ?  Non, répondent-ils sur la base du témoignage de Dan Bolton, un architecte systèmes de la Kingston University (Grande-Bretagne) qui s’est entretenu récemment avec des responsables de Quest et qui a recueilli des informations concordantes auprès d’une source interne à Dell. Selon ce dernier Dell n’a pas l’intention de rivaliser avec Citrix. « Dell nous a expliqué que le rachat de Quest n’avait pas été justifié par son offre de virtualisation des postes de travail mais pour ses autres expertises », explique de son côté, Krishna Subramanian, vice-président marketing et business development de l’offre VDI-in-a-Box chez Citrix.

D’ailleurs le fabricant vient d’annoncer qu’il intégrait Citrix’s VDI-in-a-Box 5.1, à son appliance Desktop Virtualization Solutions (DVS) destinée aux serveurs PowerEdge R720. Et pour ne pas faire de jaloux, il annonce également une série de terminaux zero-client Wyse classe P équipés de PCoIP pour VMware View ainsi que trois nouvelles architectures de référence pour la virtualisation des postes de travail parmi lesquelles l’Enterprise VMware Mobile Secure Desktop Reference Architecture, qui propose la virtualisation de desktops à travers des terminaux mobiles. Dell a d’autre part annoncé par la voix d’un de ses responsables channel, Bob Skelley, qu’il envisageait sérieusement la mise en place d’une certification axée sur la virtualisation des desktops chez ses partenaires, y compris dans le réseau Wyse actuel, Des discussions qui pourraient être étendues aux partenaires Citrix et Microsoft Hyper-V. Bref, c’est la virtualisation tous azimuts.

Dell, qui n’a pas renoncé à son ambition de proposer une offre de bout en bout, n’a pas pour autant l’intention d’abandonner vWorkspace, l’offre de virtualisation de postes de travail de Quest, a souligné une source au sein de Quest Software. Reste à savoir ce que le fabricant compte faire avec Quest, une acquisition de 2,4 milliards de dollars. Lors de l’opération le Texan avait simplement indiqué que les logiciels de l’éditeur devraient lui permettre de rendre ses infrastructures matérielles plus compétitives. Il serait bon qu’il précise ses intentions afin de calmer la nervosité de certains de ses partenaires et clients qui aimeraient bien savoir quel chemin prendre.