BlackBerry, qui s’apprête à lancer le Z30, son nouveau smartphone haut de gamme (doté d’un écran super AMOLED 5 pouces et de la version 2 de BB10) s’apprêterait à se séparer de 40% de ses effectifs si l’on en croit le Wall Street Journal.
Ces coupes sombres affecteraient toutes les activités du fabricant canadien. Lequel ne parvient décidément pas à remonter la pente et à reprendre sa place dans le peloton de tête du marché du smartphone, malgré le lancement d’un Z10 pourtant très bien accueilli par la presse spécialisée. Il a ainsi perdu 84 millions de dollars au cours du dernier trimestre. Une perte qui s’est soldée presque aussitôt par le départ de 250 salariés du siège.
Interrogé hier par l’AFP, BlackBerry à refusé de commenter les informations du Wall Street Journal qu’il désigne sous le vocable de » rumeurs et spéculations « . La firme de Waterloo a toutefois reconnu être sur le point de prendre des » décisions organisationnelles » pour confier » les bons postes aux bonnes personnes afin de saisir les bonnes occasions dans l’informatique mobile « .
Parmi les » décisions organisationnelles » figure peut-être la vente par appartements évoquée par le même WSJ il y a quelques semaines. Une vente à la découpe qui pourrait notamment intéresser Lenovo et le fonds d’investissement Bain Capital, fondé par l’ancien candidat à la Maison Blanche, Mitt Romney.
Ces rumeurs – s’il ne s’agit que de rumeurs – se propagent alors que BlackBerry Messenger s’apprête à entrer dans les univers iOS et Android. A Waterloo on a en effet confirmé que la messagerie instantanée sera disponible gratuitement sous Android 4.0, le 21 septembre, et sous iOS 6/7, le lendemain.
Ces annonces – Z30 et BBM – seraient-elles pour BlackBerry un moyen de conjurer une fin qui paraît de plus en plus inéluctable ?