Un communiqué intitulé  » Microsoft dévoile Surface Pro 3 : la tablette qui peut remplacer votre ordinateur portable  » est tombé dans nos boîtes mail. Derrière le discours marketing accrocheur de l’éditeur, se cache une réalité finalement pas

si éloignée que cela.

Avec un écran HD de 12 pouces, un processeur Core i3, i5 ou i7 d’Intel, un clavier protecteur écran, un support pour soutenir l’appareil, un stylo, 4 ou 8 Go de RAM, une capacité de stockage de 64 à 512 Go, un adaptateur Ethernet et une station d’accueil (tous les deux en option), sans oublier Windows 8.1 Pro (un environnement familier aux professionnels incluant Microsoft Office1), le tout pour un prix démarrant à 799 euros, la machine peut effectivement remplacer avantageusement un laptop.

Son  » écrin, 30% plus fin qu’un MacBook Air 11 pouces « , son poids de 800 grammes, sa technologie Dolby Audio, ses 9 heures d’autonomie, son port Mini Display et son port USB 3.0 pourront éventuellement séduire l’utilisateur lambda.

Le Surface Pro 3 s’inscrit finalement dans le nouveau courant du LYOD (Leave Your Own Device), retour de balancier du BYOD (Bring Your Own Device), sensé établir une passerelle entre la machine professionnelle et l’accessoire que l’on peut exhiber (et heureusement utiliser) en dehors du bureau.
Plus concrètement, il s’agit de permettre plus de mobilité, d’offrir plus de productivité aux employés à travers des terminaux mis à disposition et gérés par l’entreprise.

Un courant dans lequel HP s’est engouffré avec ses EliteBook 800 et la tablette ElitePad 1000.
 » Le LYOD apporte une solution qui satisfait tout le monde : l’employé est satisfait du nouvel appareil qu’on lui a confié, et le DSI peut tirer un trait sur les coûts inutiles et les inconvénients que provoquaient inutilement le déploiement d’une politique liées au BYOD. Avec le LYOD nous entrons dans une ère où ce sont les produits professionnels les plus récents qui constitueront une source d’inspiration pour les achats d’ordinateurs personnels, et non l’inverse ! « ,  écrivait James Morrish, Chief Technologist d’HP UK & Irleand en février dernier sur le site Techradar Pro.

Un avis que ne renieraient probablement pas les responsables marketing de Microsoft.