L’opérateur américain AT&T envisage de vendre son unité de cybersécurité, vieille de cinq ans, pour concentrer ses efforts sur son activité de télécommunications.

L’unité de cybersécurité du géant télécom a été lancée en 2018 et comprend des actifs provenant de l’achat d’AlienVault, une société de renseignement sur les menaces. Elle propose des services de conseil en sécurité, de sécurité des points de terminaison, de sécurité des réseaux et de détection et réponse aux menaces (XDR).

AT&T, dont le siège est à Dallas aux Etats-Unis, est en lien avec Barclays pour explorer les offres de rachat, selon un rapport de l’agence Reuters. L’opérateur déclare avoir réduit sa dette nette d’environ 24 milliards de dollars en 2022 et veut la réduire d’encore 32 milliards de dollars d’ici 2025. En 2019, Elliott Management a acquis une participation de 3,2 milliards de dollars dans AT&T et a proposé une série de souhaits l’incitant à revenir à ses racines. Depuis, AT&T se concentre de plus en plus sur son activité principale de télécommunications. En 2022, la société s’est coupée de l’accord de 85,4 milliards de dollars qu’elle avait conclu de haute lutte avec WarnerMedia (ex-Time Warner). L’an dernier, AT&T a déclaré que la scission lui permettrait de se concentrer sur la 5G, sur la connectivité par fibre optique, ainsi que sur la réorganisation de son segment filaire commercial qui est en déclin.

Selon Reuters, les conditions financières d’une éventuelle transaction n’ont pas été divulguées et la valeur actuelle de l’activité de cybersécurité d’AT&T n’est pas connue.