Si l’information se vérifie, il s’agit d’un coup dur pour Amazon et d’une belle victoire pour Diane Green, l’ancienne dirigeante et co-fondatrice de VMware, nommée en novembre dernier vice-présidente de l’activité cloud de Google. Selon Re/code, Apple serait en train de basculer une partie de ses services iCloud actuellement hébergées sur AWS vers Google Cloud Platform, dans le but de réduire ses coûts.

D’après CRN cette fois, le deal rapporterait entre 400 et 600 millions de dollars à la filiale d’Alphabet, en vertu d’un accord signé l’an dernier entre les deux entreprises.

Cela dit, Google ne doit pas se réjouir trop vite. La firme de Cupertino, qui s’appuie également sur les services cloud de Microsoft pour héberger ses immenses contenus, a bien l’intention de réduire sa dépendance envers ses fournisseurs de cloud, Google y compris, Dans le cadre du projet connu sous le nom de code McQueen, elle investit actuellement 3,9 milliards de dollars dans la constructions de trois nouveaux datacenters. Basés en Arizona (Melza), en Irlande (Galway) et au Danemark (Viborg). Ils viendront s’ajouter aux autres centres de données d’Apple situés pour l’essentiel aux Etats-Unis (Californie, Caroline du Nord, Oregon, Texas) mais aussi en Irlande (Cork) et en Allemagne (Munich).

Après les défections de Dropbox (qui va stocker les fichiers de ses clients dans sa propre infrastructure) et de Spotify (parti lui aussi chez Google), il s’agirait du troisième coup dur encaissé par AWS. Cela n’empêchera pas la firme de Jeff Bezos d’être durablement accrochée à sa première place sur le podium des fournisseurs d’infrastructures cloud.