Un peu plus de 7 mois après avoir pris les rênes de l’éditeur britannique, Chris Hsu, quitte l’entreprise. Il tire ainsi les conclusions de l’échec de l’intégration d’HPE Software. Arrivé en septembre dernier, lors du bouclage de l’opération de 8,8 milliards de dollars, celui qui était alors vice-président et directeur général de la branche Logiciels du constructeur est confronté à des ventes décevantes, obligeant le groupe à réviser fortement à la baisse ses prévisions de résultats.

L’exercice annuel devrait se clore le 31 octobre prochain avec un chiffre d’affaires en baisse de 6% à 9%, loin des 2% à 4% attendus jusqu’à présent. Conclusion : le titre a dévissé de 47% lundi à la bourse de Londres. Le président exécutif de l’éditeur, Kevin Loosemore, a expliqué à Reuters que l’intégration était plus difficile qu’anticipée et que les bénéfices de l’opération pouvaient être légèrement différés. Il a ajouté qu’un nouveau système informatique avait eu des répercussions négatives sur les résultats de l’équipe commerciale et que la fusion avait perturbé les anciens clients d’HPE Software.

Dans un communiqué, Chris Hsu explique de son côté qu’il quitte Micro Focus afin de consacrer plus de temps à sa famille. « J’ai adoré diriger cette grande entreprise et je suis sûr qu’elle est bien positionnée pour aider les clients à affronter les difficultés de l’IT hybride en se focalisant sur l’innovation au service des clients », ajoute-t-il.

L’ancien CEO de l’éditeur, Stephen Murdock, qui avait dû laisser la place à Chris Hsu pour se contenter d’un poste de directeur des opérations du nouvel ensemble, retrouve quant à lui son siège.