Pour surmonter l’attentisme des clients professionnels, l’éditeur a rallongé la période de downgrade de Windows 7. Pourtant le passage au nouvel OS devrait se faire sans poser trop de problèmes.

Microsoft se montre particulièrement conciliant à 3 mois de la sortie de « Seven ». L’éditeur vient en effet de prolonger d’un an le délai de downgrade de Windows 7. En clair cela veut dire que les entreprises qui achèteront des machines équipées du nouvel OS auront désormais 18 mois à compter de l’arrivée officielle du produit pour revenir à une version antérieure (Vista édition Professionnelle ou édition intégrale, Windows XP Professionnel – 32 et 64 bits- et Windows XP Tablet PC Edition).

Le délai de 6 mois annoncé précédemment a en effet provoqué un certain tollé, particulièrement de l’autre côte de l’Atlantique, de nombreux revendeurs jugeant ce délai bien trop court.
L’éditeur souhaite donc jouer l’apaisement afin de faciliter la migration vers le « produit miracle ».Il est vrai que Microsoft s’attend à une adoption plutôt lente de la part du monde professionnel. D’autant que peu d’entreprises sont équipées de Vista.

 

Des tests concluants

 

Pourtant le passage à Windows 7 ne devrait pas poser de difficultés particulières, même pour les clients équipés d’OS antédiluviens. Ainsi le GIE Systalians, qui regroupe un certain nombre de caisses de retraite et de prévoyance, s’apprête à abandonner… Windows 2000 pour le nouvel operating system.

 

« Nous avons raté la migration vers IP. Nous avons alors étudié la possibilité d’une migration vers Vista dans la mesure où nous étions contraints d’envisager quelque chose. Nous avons d’ailleurs validé une centaine de nos applications sur Vista. La compatibilité entre ce dernier et Windows 7 nous a alors intéressés », explique Jean-François Néron, responsable systèmes, réseaux, sécurité opérationnelle et communication sur IP du groupement.

 

Après avoir testé la version bêta du produit, Systalians a participé au programme TAP de Microsoft, qui lui permettait notamment de bénéficier du support de Microsoft Consulting Services. Depuis le mois d’octobre, une cinquantaine de postes pilotes utilisent donc Windows 7 sans problème apparemment puisque 80% des 3.300 utilisateurs de Windows 2000 devraient faire le grand saut d’ici peu. Si tout se passe sans encombre, Microsoft pourra alors pavoiser. Et le faire savoir !