50% des décisionnaires en matière d’intelligence artificielle (IA) en France ont décidé de réduire leurs investissements dans l’IA par manque de confiance, selon une étude commandée par l’entreprise Qlik de plateformes d’analyse et de Business Intelligence.
Plus d’un tiers (31%) du panel affirme que leurs dirigeant·e·s d’entreprise n’ont que « modérément confiance » en l’IA, tandis que 61% estiment que ce sont les employé·e·s qui n’ont pas confiance en cette technologie, à ce stade de maturité.
Pour restaurer de la confiance, il faudrait davantage de partage des connaissances au sein des entreprises et avec les clients, ainsi que des formations pour améliorer le niveau de compétences du personnel (77%), après l’étude.
« Quant aux chefs d’entreprise qui reconnaissent la valeur de l’IA, une multitude d’obstacles les empêchent de passer de la validation du concept au déploiement de la technologie », déclare James Fisher, directeur de la stratégie chez Qlik. « La première étape de la création d’une stratégie d’IA consiste à diagnostiquer où se trouvent les blocages potentiels, qu’il s’agisse de problèmes liés aux compétences, aux ressources ou à la gouvernance des données ».
Les principaux obstacles identifiés dans le rapport sont le manque de ressources (26%), la pénurie de compétences en matière d’IA (24%) et de données (22%), les problèmes de gouvernance (22%) et l’absence d’applications critiques (22%).
70% des entreprises françaises disent privilégier les solutions IA « prêtes à l’emploi », à condition qu’elles ne rendent pas dépendantes d’un seul fournisseur et qu’elles permettent de la flexibilité en matière de stockage et de bases de données.
Si 74% des personnes interrogées estiment que l’IA est « très importante », voire « absolument essentielle », les projets concrets d’IA en restent généralement au stade de la planification. 19% du panel a mené jusqu’à 50 projets d’IA jusqu’au stade de la planification – voire au-delà – avant de les interrompre. Seul 7% du panel a mené à bien entre 50 et 100 projets d’IA.
Méthodologie
L’étude, d’envergure mondiale, a été menée entre le 4 et le 21 novembre 2024 par 3Gem pour Qlik. Le panel en France était de 250 personnes occupant des postes de direction et de décision en matière d’intelligence artificielle dans des entreprises de plus de 500 salarié·e·s.