Plusieurs acteurs du cloud computing viennent de signer un manifeste prônant la standardisation ou à tout le moins l’interopérabilité de cette technologie. Parmi les grands absents figure Microsoft.

 

Directeur technique et fondateur d’Enomaly (Elastic Computing), un développeur de services et de plate-formes de cloud computing, Reuven Cohen vient de publier l’Open Cloud Manifesto. Aussi animateur du Cloud Interoperability Forum, il y détaille un certain nombre d’actions à entreprendre pour assurer l’ouverture et l’interopérabilité de cette technologie.

Parmi la cinquantaine de signataires on trouve pêle-mêle Sogeti, Cisco, VMware, Red Hat, EMC, AT&T, Novell, Sun ou encore IBM. La signature de ce dernier pose d’ailleurs problème puisque Microsoft a refusé d’apposer la sienne en prétextant que Big Blue avait l’intention d’exercer un contrôle sur le développement de l’informatique en nuage. Ce qui fait dire à certains que l’éditeur préfèrerait sans doute exercer lui-même ce leadership. Autres absents de marque : Amazon, pourtant pionnier du cloud computing, et Google. Ces derniers affirment étudier le document avec attention.

A la lecture du manifeste, on découvre un ensemble de mesures que ne peuvent qu’approuver développeurs et utilisateurs. Ainsi aucun fournisseur ne devra user de sa position sur le marché pour enfermer ses clients dans sa propre technologie. Il lui faudra au contraire avoir une démarche respectueuse des standards en vigueur dans les TIC. Les signataires s’engagent également à travailler ensemble afin d’éviter les redondances et les conflits. Bref, rien que du bon sens. Pourtant, certains semblent avoir fait le choix de s’enfermer dans leur chapelle. Au détriment des clients et du marché.