Lancée le 8 octobre dernier par le Syntec Numérique sous l’impulsion du Conseil National du Numérique avec le soutien d’une centaine d’organisations signataires, l’initiative Planet Tech’ Care réunit déjà après six mois d’existence 315 organisations signataires. Leur nombre devrait dépasser les 500 d’ici à la fin de l’année.

Planet Tech’ Care a vocation à inscrire les acteurs de l’écosystème numérique (prestataires et entreprises utilisatrices) dans une trajectoire de réduction de leur empreinte environnementale. Pour rejoindre l’initiative et bénéficier de ses travaux, aucune participation financière n’est demandée. Mais les entreprises candidates doivent signer un manifeste par lequel elles s’engagent à mesurer et à réduire les impacts environnementaux de leurs produits et services numériques.

Virginie Royer, cheffe de projet de l’initiative Planet Tech’Care

Sur les 315 signataires, une grosse moitié sont des prestataires de services numériques, précise Virginie Royer, cheffe de projet de Planet Tech’Care. Une quarantaine sont des écoles ou des acteurs de la formation (écoles d’ingénieurs mais également écoles de commerce et de management). Eux, se sont engagés à insérer des parcours dédiés à la thématique environnementale dans leurs cursus de formation.

Pour sensibiliser ses signataires aux enjeux environnementaux liés aux numérique et les aider à passer à l’action, Planet Tech’ Care organise des ateliers mensuels animés par des partenaires (organisations professionnelles, écoles, pôles de compétitivité, associations, fondations, think tanks…) spécialisés sur ces thématiques, qui viennent partager leur expertise.

En décembre, l’Alliance Green IT (AGIT) a ainsi présenté la 3ème édition de son baromètre des pratiques green IT des entreprises en France, en janvier, c’est l’INR (Institut du Numérique Responsable) qui est intervenu sur le thème de l’écoconception numérique, et en avril, le groupe de travail Boavizta consacrera un atelier à la mesure de l’impact du numérique. Des ateliers qui réunissent en moyenne 120 à 150 participants et qui peuvent être visionnés en replay. L’idée, c’est de constituer à terme une bibliothèque de contenus, explique Virginie Royer.

Planet Tech’Care compte actuellement 17 partenaires parmi lesquels, outre ceux qui viennent d’être cités, l’AFNUM (Alliance Française des Industries du Numérique), l’Ademe (Agence de la transition écologique), Bpifrance, le Cigref, le Cinov Numérique, France Digitale, Systematic et le think tank The Shift Project.

Fort de son succès, Planet Tech’Care fourmille de projets. « On réfléchit à l’organisation de moments d’échange entre signataires pour mieux partager les expériences et diffuser les bonnes pratiques », confie Virginie Royer. Un annuaire des prestataires capables d’intervenir sur les problématiques de numérique responsable est également à l’étude. Pour donner corps à son ambition européenne, Planet Tech’Care envisage également de porter ses contenus en anglais.