TechTarget a vendu la mèche avec une petite avance : Citrix rachète Virtual Computer avec pour but principal d’améliorer les capacités d’administration de XenDesktop.

 

Ce qui aura relevé du secret de polichinelle durant à peine plus de 24h a été confirmé ce matin, lors de l’intervention de Mark Templeton, Pdg de Citrix, en ouverture de la grand messe annuelle de l’éditeur, Synergy, qui se déroule actuellement à San Francisco. Ainsi, Citrix rachète l’éditeur Virtual Computer. 

Ce dernier propose notamment un hyperviseur de type 1, NxTop, concurrent de XenClient. Le premier viendra enrichir l’édition entreprise du second. Tous deux sont basés sur l’hyperviseur open source Xen. Mais le premier a un avantage : il pourrait permettre de libérer XenClient de la dictature de vPro d’Intel. À condition, bien sûr, que Citrix le souhaite, ce que n’a pas confirmé Mark Templeton.

Pour lui, le rachat de Virtual Computer vise d’abord les capacités d’administration développées par l’éditeur. Le but est ici de simplifier les déploiements étendus, en proposant des contrôles plus fins sur les règles de sécurité et d’utilisation – déplacement des données, durée de maintien hors du périmètre de l’entreprise, effacement à distance, etc. Pour Mark Templeton, l’idée est simple : «nous allons réunir le meilleur des deux solutions» pour améliorer l’administration des importants parcs de portables virtualisés.

Présentée comme complètement intégrée à la stratégie plus large de virtualisation du poste de travail et des applications de Citrix, cette opération doit permettre d’enrichir l’édition Entreprise de XenDesktop – gratuitement, pour les titulaires d’une licence, ou moyennant 175 $ par utilisateur, dans le courant du second trimestre. De fait, NxTop propose des fonctions d’administration basées sur les rôles, ou encore un intégration plus étroite avec l’annuaire Active Directory, le tout avec des niveaux de granularité élevés. Pour ne rien gâcher, NxTop est doté de robustes fonctions de sauvegarde et de restauration.

Les conditions de ce rapprochement n’ont pas été communiquées. Mais à bien observer les habitudes d’investissement de Citrix, il n’apparaît finalement que comme une demi surprise : l’éditeur avait investi dans Virtual Computer en 2009. Et ce n’est pas la première fois qu’il rachète un partenaire dans lequel il a préalablement investi. On peut notamment penser à Kaviza, à l’origine de l’offre VDI-in-a-Box de Citrix : ce dernier avait investi dans cette start-up environ 6 mois avant le lancement de son premier produit, en avril 2010, avant de la racheter en mai dernier.

 

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