Mauvaise nouvelle pour RIM. Reuters nous apprend que la National Oceanic and Atmospheric Administration américaine, sorte de ministère US de l’environnement, va remplacer ses 3.000 Blackberry par des iPhone.

L’abandon des serveurs pilotant la flotte des terminaux noirs est d’ailleurs programmée pour le mois de juin. La raison du rejet du constructeur canadien serait purement financière. L’agence subirait en effet des pressions afin de réduire ses coûts. Or RIM lui facture l’utilisation des ses serveurs et datacenters ainsi que l’encryptage des messages et des données sensibles.

La migration serait devenue possible après l’adoption par l’agence de Google Apps for Goverment, une version renforcée de l’application de collaboration.

Le DSI de la NOAA, Joe Klimavicz, a assuré à Reuters qu’une autre agence fédérale, la General Services Administration, avait également adopté Google Apps. Laissant par là entendre que cette dernière pouvait suivre le même chemin.

La nouvelle de cette désaffection intervient quelques jours après une annonce similaire faite par Halliburton. Le spécialiste de l’exploitation pétrolière, rendu célèbre par ses marchés obtenus sans procédure d’appel d’offres pendant la guerre d’Irak, a déclaré qu’il allait procéder au remplacement de 4.500 Blackberry par des iPhone, ces derniers correspondant mieux aux besoins des utilisateurs selon la société.

Interrogé par Reuters, RIM a déclaré que son système de sécurité restait inégalé, faisant remarquer au passage que les autorités américaines et canadiennes avaient certifié la dernière version du système d’exploitation du Blackberry et de la PlayBook.