Oracle va payer 199,5 millions de dollars, plus les intérêts, au gouvernement fédéral américain. Poursuivi par la justice US pour pour avoir surfacturé les achats de l’administration américaine, l’éditeur a finalement

conclu un accord à l’amiable avec les autorités.

Selon le responsable des affaires civiles du Département de la Justice il s’agit de la plus grande fraude de ce type de l’histoire.

Les contrats signés par les fournisseurs avec les services fédéraux contiennent une clause stipulant que les prix accordés à l’administration sont les plus bas et qu’aucun autre client ne pourra bénéficier de meilleures conditions. Une obligation que l’éditeur contournait en livrant à certains revendeurs ses logiciels à un tarif encore plus avantageux.

Pour Oracle, cette somme ne représente finalement qu’une goutte d’eau. En effet, la société a dégagé au cours du dernier trimestre un bénéfice de 1,84 milliard de dollars.

C’est un ancien employé d’Oracle, Paul Frascella, qui a dénoncé en 2007 les pratiques de l’éditeur. Pour sa récompense il recevra 40 millions de dollars.

L’histoire ne dit pas si cette somme sera soumise aux impôts.