A l’occasion de la présentation des résultats – en forte hausse – de l’éditeur, ses dirigeants ont parlé de bonne surprise à propos des ventes de Sun et d’Exadata. Une nouvelle offre sera présentée bientôt.
Oracle vient d’annoncer pour le premier trimestre de son exercice fiscal 2011, un chiffre d’affaires de 7,5 milliards de dollars, en progression de 48% par rapport à l’année dernière et un bénéfice net de 1,4 milliard de dollars, en hausse de 20%. Les ventes de licences ont grimpé de 25% pour atteindre 1,3 milliard de dollars explique la société dans un communiqué dans lequel on peut également lire que les ventes de matériels ont progressé plus vite que prévu, « les serveurs Sun Solaris et les systèmes Exadata indiquant le chemin ». Ces derniers devraient permettre de dégager un chiffre d’affaires de 1,5 milliard de dollars pour l’ensemble de l’année fiscale 2011.
Dans le même document, le nouveau président, Mark Hurd, annonce que la société présentera la semaine prochaine de nouveaux équipements « combinant le hardware Sun avec des logiciels Oracle », précisant qu’Oracle aura investi cette année « plus de 4 milliards de dollars en R&D pour renforcer un robuste portefeuille de produits ».
S’exprimant au cours d’une conférence de presse téléphonique, Larry Ellison s’est de son côté félicité des bons résultats de Sun, qui pèserait aujourd’hui (logiciels et services cumulés) 23% du chiffre d’affaires d’Oracle (soit 1,69 Md$). « Nous avons a présent une activité hardware très profitable et nous croyons qu’elle deviendra encore plus profitable », a-t-il insisté. On se rappellera que les dirigeants de l’éditeur avaient tenu le même discours lors de la présentation des résultats annuels au mois de juin. Et que pour la même période de l’an dernier, le chiffre d’affaires de Sun atteignait 1,83 Md$ selon LeMagIT. Les facturations sont donc en recul de 7,7% en un an.
Après avoir affirmé que l’intégration totale entre les deux sociétés serait chose faite en janvier 2011, le grand patron a précisé que la marge nette atteignait à présent un peu plus de 48% contre 38% avant le rachat de la société. Intervenant à son tour, et évoquant la progression des ventes directes, la co-présidente Safra Catz a reconnu quant à elle avoir mis fin à plusieurs contrats de distribution « qui représentent plusieurs centaines de millions de dollars ».