Qu’il est loin ce jour de septembre 2008 ou Larry Ellison – alors dans le brouillard le plus complet -, qualifiait le cloud » d’idioties et d’innovations marketing « . Aujourd’hui, ainsi que le démontrent ses derniers
résultats trimestriels, le nuage est le seul vrai moteur de croissance de la firme de Redwood Shores.
A tel point qu’elle vient de faire un pas de plus dans ce secteur pour y chercher querelle à Amazon et ses Web Services, en étendant les fonctionnalités de l’Oracle Cloud Platform (qui compterait à ce jour 1.800 clients) à 24 nouveaux services SaaS, PaaS et IaaS.
Ceux-ci couvrent notamment les bases de données (Exadata), l’archivage, le stockage, l’analytique, l’intégration, la mobilité ou encore l’optimisation des processus métiers.
Selon Oracle, » la plateforme aide les clients à bâtir de nouvelles applications, à étendre celles qui existent et à migrer facilement les charges de travail sur site vers le cloud sans modifications « .
Quant aux nouveaux services ils permettent aux développeurs » de gérer et analyser les données, de tester, développer et déployer des applications. Ils ciblent également les gestionnaires d’infrastructures qui souhaitent intégrer les applications sur site et dans le cloud ou encore les entreprises qui souhaitent avoir une compréhension de leur activité ou développer la collaboration en leur sein « .
Ayant tenu à présenter lui-même la nouvelle mouture de sa plateforme, Larry Ellison a expliqué qu’il était prêt à se battre avec Amazon sur les prix. » Notre nouveau service d’archivage concurrence directement Amazon Glacier pour le dixième de son prix « , a ainsi affirmé le président-fondateur et ex-CEO d’Oracle.