Dans le communiqué annonçant leur accord de partenariat Oracle et Salesforce invitaient les journalistes à une conférence téléphonique destinée à préciser les modalités de cet accord. Si l’on en croit 

nos confrères américains d’AllThingsD et de CRN qui assistèrent à ce show sans images, celui-ci donna surtout lieu à un assaut d’amabilités de la part de Larry Ellison et de son « ami » Marc Benioff. Le premier expliqua que Salesforce a toujours été un client important d’Oracle, ajoutant que « Salesforce était la plus importante cloud company du monde », oubliant ainsi ses propos de 2010 lorsqu’il estimait au contraire que son allié d’aujourd’hui n’était pas un acteur du cloud. 

De son côté Marc Benioff remercia Larry Ellison d’être toujours présent lorsqu’on avait besoin de lui.

« Larry, la base de données Oracle fait partie de l’infrastructure de Salesforce depuis les débuts de notre société il y a 14 ans. Ce fut vraiment la meilleure décision que nous ayons jamais prise que de choisir Oracle », glissa ensuite dans son exposé l’ancien salarié du premier.

A part cela les deux hommes rappelèrent les termes de leur alliance à savoir qu’Oracle Linux, Exadata, Oracle Database et Java Middleware Platform devenaient les standards technologiques de Salesforce et qu’en contrepartie Oracle intégrera Salesforce.com avec ses solutions Fusion HCM et Financial Cloud, ces dernières étant par ailleurs proposées par Salesforce à ses clients.

Ils n’exclurent pas l’idée de renforcer à l’avenir leur partenariat, sans toutefois apporter plus de précisions, les opportunités seraient toutefois « sans fin », dixit Larry Ellison.

« Oracle cointinuera à vendre des applications Oracle et Salesforce continuera à vendre des applications Salesforce, et les solutions intégrées seront disponibles chez les deux sociétés », a affirmé le CEO d’Oracle qui a toutefois promis des intégrations sans accrocs, «  comme si cela provenait d’une seule société ».

Il a également tenté de rassurer Amazon assurant ce dernier que le présent accord n’allait pas affecter leurs relations (Oracle est la technologie de base d’AWS). « Nous souhaitons voir les base s de données Oracle fonctionner partout dans le cloud. »

Il ressortit tout de même de la conférence que l’alliance était en réalité imposée par les clients des deux sociétés. Une meilleure intégration des deux offres permettant à ces derniers de réduire leurs coûts d’implémentation et d’intégration de 50%.