Oracle a profité de sa grand messe OpenWorld qui se déroule en ce moment à San Francisco pour présenter une gamme flambant neuve de serveurs hautes performances équipés de la nouvelle puce Sparc M7.
Annoncé par la firme de Larry Ellison comme le processeur le plus puissant jamais commercialisé, le Sparc M7 est gravé en 20 nm et dispose de 32 coeurs (contre 12 dans le M6) cadencés à 4,1 GHz, et de 256 threads. Il possède quatre fois plus de cache par coeur que son prédécesseur et deux fois plus de largeur de bande mémoire.
La puce est par ailleurs équipée de la technologie « silicon-secured memory’ » destinée à empêcher les intrusions et l’accès aux fonctions » In Memory « . Elle dispose aussi d’une fonction de chiffrement par coeur afin d’accélérer le traitement du processeur.
Les nouveaux serveurs T et M équipés du sparc M7 sont baptisés très logiquement T7 et M7. Ils sont dotés de 32 à 512 coeurs et offrent de 512 Go à 8 To de mémoire vive.
La série M7 dispose de 1 à 4 sockets et la série M7 de 8 à 16 sockets, ce qui est moins que les 32 sockets proposés avec la M6 la plus puissante. Cela laisse supposer que cette dernière n’a pas eu le succès escompté.
A ce propos, précisons que le M7 est le premier processeur 100% Oracle, son prédécesseur étant d’origine Sun.
La firme californienne fournit dans son communiqué les résultats d’une série de benchmarks selon lesquels le M7 serait bien plus puissant que le Power8 d’IBM. Disons qu’en fonction du type d’utilisation il peut s’avérer plus performant. Et que du moins sur le papier il se montre très efficace.