Nouvel épisode du feuilleton judiciaire autour d’Itanium : neuf mois après son abandon des développements sur le processeur d’Intel, Oracle réagit aux attaques d’HP en dénonçant un accord secret que celui-ci aurait passé avec le fondeur.

 

L’enjeu pour HP, présumé par Oracle : le maintien en vie d’un processeur qu’Intel était sur le point d’abandonner, mais qui rapporte encore à HP, via ses serveurs, quelques 8 milliards de dollars par an. Et qui, surtout, empêche les clients de passer à une nouvelle génération de produits. Dont ceux d’Oracle (construits notamment autour des processeurs Sparc).

 

L’enjeu pour Oracle : justifier son arrêt des développements de logiciels pour Itanium, pour lequel l’éditeur pourrait être condamné pour rupture de contrat.

 

Pour sa part, HP affirmait au début de novembre, à l’occasion de son point semestriel sur ses serveurs Integrity, avoir une feuille de route pour deux générations de ces serveurs construits sur Itanium, avec des lancements prévus en 2012 et en 2015.

 

Dans le même temps, Oracle vient d’annoncer la sortie de Solaris 11, une toute première mise à jour du système d’exploitation dédié aux processeurs Sparc, depuis l’acquisition de Sun Microsystems. Une version de Solaris présentée comme « made for Cloud ».