Le conseil d’administration de Numeum, syndicat patronal français issu de la fusion entre le Syntec Numérique et Tech in France, vient de se réunir pour la première fois. Co-présidé par Godefroy de Bentzmann, ex-président du Syntec Numérique, et Pierre-Marie Lehucher, ex-président de Tech In France, il compte parmi ses membres Véronique Di Benedetto, Thibault de Tersant, Olivier Vallet, Hubert Giraud et Stanislas de Rémur.

Ce mois-ci, la nouvelle fédération professionnelle a partagé ses premières prévisions pour le marché du logiciel et des services informatiques en France :

En 2021, le chiffre d’affaires du secteur avoisinerait les 55 milliards d’euros, soit une augmentation de 4,8% au lieu de la prévision initiale de +1%, après une année 2020 en décroissance (-4,6%).

Rappelons que le numérique français a été parmi les plus impactés en Europe de l’ouest l’année dernière. La nouvelle dynamique positive repositionnerait l’Hexagone devant l’Italie (+4%), au même niveau que la Grande-Bretagne (+4,8%), derrière l’Allemagne (+6,3%), l’Espagne (+5,3%) et les Pays-Bas (+5,2%).

Cette reprise serait liée au rebond des dépenses IT. En effet, 54% des DSI des grandes entreprises déclarent un budget en hausse cette année, selon une étude menée par PAC. Les investissements porteraient sur les migrations vers le cloud, l’amélioration de la collecte et l’usage des données, la transformation de l’espace de travail (digital workplace) et la cybersécurité.

Du point de vue des emplois, 95% des recrutements sont relancés et les entreprises interrogées indiquent vouloir attirer les nouveaux talents : jeunes diplômés (+29%) et alternants (+27%). Soulignons que la décroissance du secteur l’année dernière n’a pas vraiment freiné l’emploi. 4.600 emplois salariés dans le secteur numérique ont été créés en 2020 en France.