Brad Smith, le président de Microsoft, se fend d’un long post de blog, histoire de désamorcer les plaintes d’OVHcloud et de Nextcloud concernant des pratiques anticoncurrentielles de la firme de Redmond dans le cloud en Europe.

En ce qui concerne les frais plus élevés pour pouvoir exécuter Windows dans des clouds Azure autres que Microsoft : « Bref, nous allons permettre et même aider les fournisseurs de cloud européens à héberger et exécuter des produits Microsoft sur leur infrastructure clients, y compris des produits jusqu’à présent autorisés à fonctionner uniquement sur les propres ordinateurs de bureau des clients ou sur leurs serveurs », expose Brad Smith. Cela permettra aux fournisseurs de cloud européens d’héberger les logiciels Windows 11 et Microsoft 365 de leurs clients « pour fournir une solution complète et de bout en bout pour la première fois ».

Microsoft annonce également vouloir simplifier ses licences « avec des termes rédigés plus clairement » et adopter un principe de « licence équitable » : « Nous allons réviser et étendre notre programme Software Assurance (…) pour permettre aux clients d’utiliser leurs licences avec n’importe quel fournisseur de cloud européen dans leurs propres centres de données, de la même manière qu’ils peuvent le faire sur Azure aujourd’hui, que le matériel soit dédié ou multi-tenant. Nous nous associerons plus étroitement avec les hébergeurs de clouds européens afin de rendre cette expérience de support plus transparente pour les clients ».

Brad Smith s’engage aussi à faciliter l’octroi de licences Windows Server dans les environnements virtuels et cloud en « assouplissant les règles d’octroi de licences qui reflètent d’anciennes pratiques d’octroi de licences logicielles » où « les licences étaient liées au matériel physique ».

En retour, OVHcloud déclare attendre la mise en œuvre concrète de ces résolutions et demeurer vigilant.