Cessons de prédire la mort du Cobol s’énerve Micro Focus dans un communiqué.  L’éditeur, qui estime à juste titre son fond de commerce menacé, tire la sonnette d’alarme.
« Imaginons qu’un jour, que Cobol s’arrête. Que se passerait-il ? Les distributeurs de billets tomberaient en panne, les transactions bancaires ne seraient plus opérées, il ne serait plus possible de faire des achats par Internet, les enseignes de distribution devraient stopper leurs systèmes de vente, et tout cela pour une durée indéterminée. Car un très grand nombre d’opérations de la vie courante, représentant plus de 30 milliards de transactions quotidiennes, reposent sur des systèmes Cobol », explique-t-il avec emphase, rappelant ensuite que 5 milliards de lignes de codes continuent à être ajoutées chaque année aux systèmes existants.
L’éditeur assène ensuite quelques arguments en faveur de la conservation de l’ancêtre,. A savoir : une syntaxe proche de l’anglais, sa capacité à être intégré et interopéré avec les autres langages informatiques (notamment Java) ainsi que le faible coût de correction d’une ligne de code (quatre fois onéreuse que pour une ligne de code Java). Selon Micro Focus moderniser une application  en travaillant sur son code source Cobol reviendrait in fine quatre fois moins cher que de la réécrire intégralement et dix fois moins cher que d’installer un applicatif métier totalement nouveau.
« Cobol a contribué à la croissance de nombreuses entreprises au cours des 50 dernières années ; et il promet de continuer à le faire pour les 50 années à venir. COBOL est plus vivant que jamais ! », conclut le communiqué.