L’inventeur du WiFi MIMO virtualisé a réussi à convaincre plusieurs investisseurs de lui prêter l’argent nécessaire à la poursuite de son développement. La virtualisation paie aussi dans le sans-fil.
Les sociétés de capital risque croient en l’avenir du WiFi et plus particulièrement du 802.11n virtualisé semble-t-il. En effet, plusieurs d’entre-elles (Vision Capital Advisors, LLC, Clearstone Venture Partners, NeoCarta Ventures, BlueStream Ventures, the D.E. Shaw Group, Evercore Partner, Tenaya Capital et Monitor Ventures) ont mis la main à la poche lors d’un tour de table pour le compte de Meru Networks.
Le spécialiste du MIMO (multiple-input, multiple-output) a ainsi réussi à lever 30 millions de dollars pour poursuivre son développement. « Dans cette conjoncture économique difficile, nos critères d’investissement nous obligent à choisir des sociétés avec une stratégie technologique claire par rapport à celle de leurs concurrents », a expliqué Firas Abi-Nassif, directeur des investissements technologiques et télécom de Capital Advisors LLC.
Il est vrai que Meru Networks est l’inventeur du port virtuel, ce qui lui a donné une longueur d’avance sur ses adversaires. Avec cette technologie chaque client qui se connecte au réseau se voit attribuer un identifiant (BSSID) qu’il conserve tout au long de ses déplacements et qui lui permet de dialoguer avec son point d’accès virtuel sans ralentir le débit du réseau. Le fabricant est d’ailleurs récemment sorti vainqueur aux États-Unis d’un benchmark l’opposant à Aruba et à Cisco.