Les PC IA représentent d’ores et déjà un quart des ventes du fabricant étatsunien HP.

« Les livraisons de PC IA continuent d’augmenter pour atteindre plus de 25% de notre mix. Cela représente un trimestre d’avance sur nos prévisions », se félicite Enrique Lores, le PDG de HP, dans un communiqué.

Au cours de son troisième trimestre fiscal, clos le 31 juillet 2025, le chiffre d’affaires de la division PC de HP a augmenté de 6% en glissement annuel pour atteindre les 9,9 milliards de dollars. Par contraste, la division imprimantes d’HP affiche des revenus de 4 milliards de dollars, en baisse de 4% par rapport à la même période l’année dernière.

« Personne ne sait pourquoi ils en ont besoin mais les gens achètent des PC IA », remarque avec malice notre confrère du Register. Il manque en effet une application phare tirant pleinement parti de l’IA pour justifier l’écart de prix – entre 5 et 10% plus élevé – entre un PC standard et un PC IA.

Selon Enrique Lores, la hausse des achats de PC IA s’explique avant tout par le passage obligé à Windows 11, avec la fin du support de Windows 10 qui approche à grand pas. « Nous estimons qu’un peu plus de 50% de la base installée a déjà adopté Windows 11 », déclare-t-il. « Je pense que la demande en PC va se poursuivre au quatrième trimestre. Nous prévoyons une croissance des ventes de nos PC de l’ordre de 5% au second semestre de cette année ».

Le cabinet Gartner remarque que les fabricants de PC forcent un peu la main aux acheteurs en introduisant de plus en plus de PC IA dans les circuits de distribution. Gartner estime que les PC IA constitueront un tiers du marché mondial des PC d’ici la fin de cette année et plus de la moitié d’ici fin 2026. Il va devenir de plus en plus compliqué d’acheter un PC neuf qui ne soit pas dopé à l’IA.