Alors que l’Union Européenne envisage de sanctionner les entreprises en cas de perte de données, Sophos s’est penché sur le contenu des clés USB. Son bureau australien a passé à la loupe un lot de clés égarées acheté lors d’une vente aux enchères organisée par RailCorp, la principale société de transport de Sydney.

L’étude a révélé que deux tiers des 50 clés analysées contenaient des programmes malveillants ainsi que des informations appartenant à leurs précédents détenteurs, leurs familles, amis et collègues. Les fichiers présents sur les clés non protégées comprenaient des documents fiscaux, des devoirs scolaires et universitaires, des albums photo de famille et amis, ainsi que des logiciels et des codes source Web.

Le plus inquiétait est qu’aucun utilisateur n’avait utilisé le chiffrement pour sécuriser ses fichiers.

« Même si nous avons mené cette étude à Sydney en Australie, une histoire similaire peut tout à fait se produire dans les métros de Paris, Londres ou de New York. Les gens doivent prendre conscience des menaces et appliquer les mesures préventives appropriées », commente dans un communiqué Michel Lanaspèze, directeur marketing et communication de Sophos Europe de l’Ouest. On ne peut que lui donner raison.