Lenovo vient d’annoncer des résultats supérieurs aux attentes pour le troisième trimestre, clos le 31 décembre dernier, de son exercice décalé. Dopé par l’activité PC et dans une moindre mesure par l’intégration des
serveurs x86 d’IBM et des smartphones de Motorola, le chiffre d’affaires grimpe de 31% par rapport à l’année précédente pour atteindre 14,1 milliards de dollars.
Les PC, qui s’arrogeaient 81% du chiffre d’affaires en 2013, ont vu leur part réduite à 65%, engrangeant ainsi un chiffre d’affaires de 9,2 milliards de dollars. La branche mobilité (téléphones mobiles, tablettes et TV) grimpe à 24% du chiffre d’affaires, tandis que l’activité entreprises (serveurs, stockage, logiciels et services) dégage 1,2 milliard de dollars de revenus, soit 9% du chiffre d’affaires global.
La marge brute bondit de 54% à 2,1 milliards de dollars, soit un taux de 14,9%. Grevé par les investissements consacrés aux serveurs x86 et à l’acquisition de Motorola, le bénéfice net recule de 5% à 253 millions de dollars.
Sur un plan géographique, avec 4,6 milliards de dollars, soit 30% du CA du fabricant, les Amériques demeurent le principal contributeur aux résultats. Les ventes y bondissent de 88%.
La compétition acharnée entre les fabricants de smartphones pèse en revanche sur le marché chinois qui ne progresse que de 1% à 4,1 milliards de dollars, soit 29% des revenus de Lenovo.
La zone Asie/Pacifique engrange de son côté 1,7 milliard de dollars, ou 12% des revenus globaux, Cela représente une hausse de 7% sur un an.
Quant à la zone EMEA, elle voit ses ventes progresser de 40% à 1,6 milliard de dollars.